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Michel JOUENNE, ses Oeuvres

L’Atelier Michel Jouenne

Dans l’atelier de Michel Jouenne

Lorsqu’on rencontre Michel Jouenne, dans son atelier de Meudon ou dans celui d’Eygalières, on est presque englouti par la peinture. Des toiles partout, de toutes tailles. Pas de palette, des tables de campings couvertes de gouaches et de tubes jamais refermés. L’artiste utilise également le blister des toiles de lin encore empaquetées, pour préparer ses couleurs, souvent jaune, orange, ocre. Les doigts maculés de peinture, l’œil vif, cascade de cheveux blancs, il déborde de vitalité et de cordialité : « D’abord on va prendre l’apéro »… même s’il touche à peine à son verre.

Christian Jouenne, le fils de l’artiste,  parle de Michel Jouenne

Quelques oeuvres de l’artiste Michel Jouenne

Entretien avec  Michel JOUENNE,

Maître absolu de la figuration gestuelle

Vous êtes un maître de la peinture figurative gestuelle, qu’est-ce-que cela signifie ?
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J’appartiens à une école de la figuration qui a digéré l’abstrait. Mon geste réinterprète un paysage de façon spontanée et libre. Quand on isole une partie d’une de mes toiles, on plonge dans de l’abstrait non-figuratif. Je désire, plus que l’objet, représenter ce qui l’entoure. La peinture non-figurative n’a souvent qu’un plan, on ne peut pas y respirer, elle n’a qu’une fonction de décor. Je travaille avec plusieurs plans pour que le spectateur respire.

Vous avez une technique très particulière, dans l’urgence.

Ma technique picturale est simple : je me sers de spatules et de couteaux à palette. Je mets aussi volontiers les doigts pour agir plus rapidement encore. Ma peinture est toujours liée à une émotion de l’instant

– Vos toiles surprennent par l’épaisseur de la matière.

J’ai le plaisir du toucher, de la vue, et d’une matière qui va de l’épais au transparent, du lourd au léger. Cette épaisseur va avec la profondeur des plans. Je caresse mes toiles avec les doigts et la truelle, je cherche la transparence des jus qu’on agite sur la toile. Je fais l’amour tous les jours avec ma peinture. J’aime jouir. Toute ma vie j’ai eu une maîtresse, la peinture. Mon épouse Simone aujourd’hui, après cinquante ans de vie commune, devient jalouse de ma peinture.

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Ma technique picturale est simple : je me sers de spatules et de couteaux à palette. Je mets aussi volontiers les doigts pour agir plus rapidement encore. Ma peinture est toujours liée à une émotion de l’instant

– Vos toiles surprennent par l’épaisseur de la matière.

J’ai le plaisir du toucher, de la vue, et d’une matière qui va de l’épais au transparent, du lourd au léger. Cette épaisseur va avec la profondeur des plans. Je caresse mes toiles avec les doigts et la truelle, je cherche la transparence des jus qu’on agite sur la toile. Je fais l’amour tous les jours avec ma peinture. J’aime jouir. Toute ma vie j’ai eu une maîtresse, la peinture. Mon épouse Simone aujourd’hui, après cinquante ans de vie commune, devient jalouse de ma peinture.

Avez-vous eu des maîtres ?

Je suis autodidacte, je n’ai été formé par aucun maître même si j’ai beaucoup aimé Van Gogh. Nicolas de Staël, de Hartung, Mathieu ou Pollock m’ont aidé à mériter ma liberté dans l’acte de créer.

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Je suis autodidacte, je n’ai été formé par aucun maître même si j’ai beaucoup aimé Van Gogh. Nicolas de Staël, de Hartung, Mathieu ou Pollock m’ont aidé à mériter ma liberté dans l’acte de créer.

Comment cela a-t-il commencé ?

J’ai vendu ma première toile à 15 ans. Au lycée Claude Bernard à Boulogne, je passais mon temps à dessiner. Un prof m’a conseillé d’aller peindre à saint Cloud et a proposé de m’apporte des gouaches. Et il a échangé une boîte de gouaches contre une peinture, ma première vente.

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J’ai vendu ma première toile à 15 ans. Au lycée Claude Bernard à Boulogne, je passais mon temps à dessiner. Un prof m’a conseillé d’aller peindre à saint Cloud et a proposé de m’apporte des gouaches. Et il a échangé une boîte de gouaches contre une peinture, ma première vente.

Après vous devenez professeur ?

On m’a fait comprendre que la peinture ne nourrit pas son homme, et j’ai passé mon professorat. J’espérais travailler seulement le soir de 20h à 22h, mais je suis devenu prof de collège. J’ai voulu démissionner, mais on ne démissionne pas comme ça. (Et j’avais trois enfants à élever ? Et j’ai aimé transmettre ? «retrouver la fraîcheur de vision caractéristique de la jeunesse quand le monde entier est tout neuf » Matisse)

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On m’a fait comprendre que la peinture ne nourrit pas son homme, et j’ai passé mon professorat. J’espérais travailler seulement le soir de 20h à 22h, mais je suis devenu prof de collège. J’ai voulu démissionner, mais on ne démissionne pas comme ça. (Et j’avais trois enfants à élever ? Et j’ai aimé transmettre ? «retrouver la fraîcheur de vision caractéristique de la jeunesse quand le monde entier est tout neuf » Matisse)

Et la faculté de représentation ?

Celle qui a de tout temps été attribuée à la peinture : tout est faux et tout est vrai. Ma peinture ne copie pas la réalité, elle la transpose pour traduire l’émotion que cette réalité, ce paysage, nous procure. Cela a de tout temps été l’objet, le but de la peinture. Je n’ai pas d’autre message que le plaisir de peindre et de partager. Je dirai, dans cette optique, que je suis un peintre du XXè, pas du XXIè s. Je veux représenter l’amour de la nature et de la vie, pas la mort.

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Celle qui a de tout temps été attribuée à la peinture : tout est faux et tout est vrai. Ma peinture ne copie pas la réalité, elle la transpose pour traduire l’émotion que cette réalité, ce paysage, nous procure. Cela a de tout temps été l’objet, le but de la peinture. Je n’ai pas d’autre message que le plaisir de peindre et de partager. Je dirai, dans cette optique, que je suis un peintre du XXè, pas du XXIè s. Je veux représenter l’amour de la nature et de la vie, pas la mort.

La mer est une de vos plus grandes inspiratrices ?

Je suis un gestuel en osmose avec le flux et le reflux de la mer. A 16 ans, j’ai eu l’intuition de ce qu’était la mer. C’était devant le lac de Gérardmer. Mon oncle m’a dit « Tu supprimes l’horizon et c’est comme la mer ». C’est aussi l’année où j’ai reçu le prix de la jeune peinture au salon Ile de France de Versailles. Deux ans plus tard, nous habitions à Sèvres, j’avais 18 ans et on a pédalé jusqu’à Dieppe en vélo. Dans les années 45-50, on faisait beaucoup de vélo. Et là, j’ai vu la mer. Ensuite, en tant que prof, j’avais deux mois de vacances, et on partait un mois en Bretagne et un mois dans le Sud. En 1973 j’ai acheté une vieille bergerie à Maussane et on est allés plus souvent dans le Sud. C’est là où m’est venu mon amour de la Méditerranée. En 1990, j’ai été accepté comme Peintre Officiel de la Marine, une belle institution dont l’histoire est riche en découvertes.

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Je suis un gestuel en osmose avec le flux et le reflux de la mer. A 16 ans, j’ai eu l’intuition de ce qu’était la mer. C’était devant le lac de Gérardmer. Mon oncle m’a dit « Tu supprimes l’horizon et c’est comme la mer ». C’est aussi l’année où j’ai reçu le prix de la jeune peinture au salon Ile de France de Versailles. Deux ans plus tard, nous habitions à Sèvres, j’avais 18 ans et on a pédalé jusqu’à Dieppe en vélo. Dans les années 45-50, on faisait beaucoup de vélo. Et là, j’ai vu la mer. Ensuite, en tant que prof, j’avais deux mois de vacances, et on partait un mois en Bretagne et un mois dans le Sud. En 1973 j’ai acheté une vieille bergerie à Maussane et on est allés plus souvent dans le Sud. C’est là où m’est venu mon amour de la Méditerranée. En 1990, j’ai été accepté comme Peintre Officiel de la Marine, une belle institution dont l’histoire est riche en découvertes.

Après votre découverte de la mer, il y a eu l'Algérie ?

Celle qui a de tout temps été attribuée à la peinture : tout est faux et tout est vrai. Ma peinture ne copie pas la réalité, elle la transpose pour traduire l’émotion que cette réalité, ce paysage, nous procure. Cela a de tout temps été l’objet, le but de la peinture. Je n’ai pas d’autre message que le plaisir de peindre et de partager. Je dirai, dans cette optique, que je suis un peintre du XXè, pas du XXIè s. Je veux représenter l’amour de la nature et de la vie, pas la mort.

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Celle qui a de tout temps été attribuée à la peinture : tout est faux et tout est vrai. Ma peinture ne copie pas la réalité, elle la transpose pour traduire l’émotion que cette réalité, ce paysage, nous procure. Cela a de tout temps été l’objet, le but de la peinture. Je n’ai pas d’autre message que le plaisir de peindre et de partager. Je dirai, dans cette optique, que je suis un peintre du XXè, pas du XXIè s. Je veux représenter l’amour de la nature et de la vie, pas la mort.

Cela correspond bien à un peintre voyageur ?

Au départ, je suis un Parigot un peu viking. Mais je ne veux pas me répéter, d’où l’importance de faire des voyages, d’aller à Séoul ou

dans un marché, ce qui force à traduire des images différentes. Je ne veux pas m’enfermer dans un seul sujet, je provoque mon émotion, j’espère du nouveau, toujours du nouveau.

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Au départ, je suis un Parigot un peu viking. Mais je ne veux pas me répéter, d’où l’importance de faire des voyages, d’aller à Séoul ou

dans un marché, ce qui force à traduire des images différentes. Je ne veux pas m’enfermer dans un seul sujet, je provoque mon émotion, j’espère du nouveau, toujours du nouveau.

Qu'est-ce que cela fait d'avoir un musée de son vivant ?

Cela ne donne pas la grosse tête, que ce soit le mot musée, espace, fondation ou galerie, c’est pareil. Ce sont des toiles exposées pour que les gens les voient. Je suis connu mais je n’ai jamais fait de publicité. Je peins pour mon plaisir et celui des gens qui voient ce que je fais point à la ligne.J’ai eu la chance de bien fonctionner et de vendre énormément.

« Michel Jouenne étonne par ses matières, opaques et translucides à la fois, ses grands plans aquarellés et truellés, les chatoiements lumineux, onctueux, porcelainés. Dans chaque toile, c’est l’allégresse de sa création »

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Cela ne donne pas la grosse tête, que ce soit le mot musée, espace, fondation ou galerie, c’est pareil. Ce sont des toiles exposées pour que les gens les voient. Je suis connu mais je n’ai jamais fait de publicité. Je peins pour mon plaisir et celui des gens qui voient ce que je fais point à la ligne.J’ai eu la chance de bien fonctionner et de vendre énormément.

« Michel Jouenne étonne par ses matières, opaques et translucides à la fois, ses grands plans aquarellés et truellés, les chatoiements lumineux, onctueux, porcelainés. Dans chaque toile, c’est l’allégresse de sa création »